Veiller à ce que la Caisse puisse continuer à verser des prestations sur le long terme, même en période difficile, est d'une importance primordiale pour le Comité mixte, les clients et les parties prenantes au sens large. Grâce à une gestion rigoureuse de sa solvabilité depuis sa création, la Caisse est financièrement solide. Les participant.e.s et les bénéficiaires peuvent être assuré.e.s de la sécurité de leurs prestations de la CCPPNU.
La capacité de la Caisse à verser des prestations est surveillée au moyen d’évaluations actuarielles régulières (tous les deux ans) et d’études de gestion actif-passif (GAP) (tous les quatre ans). Ces études envisagent des scénarios alternatifs d’augmentation et de diminution du nombre de participants, ainsi que de rendements élevés et faibles des placements. Cela permet au Comité mixte d’évaluer le risque associé à ces variables et à d’autres.
Même dans l’hypothèse d’une cessation immédiate de tou.te.s les participant.e.s, des évaluations actuarielles récentes ont montré que la Caisse serait en mesure de remplir ses obligations de verser les prestations aux clients.
Les sections suivantes fournissent des détails sur les évaluations actuarielles et les études de gestion des actifs et passifs de la Caisse, réalisées dans le cadre de son suivi continu de la solvabilité.
L'évaluation actuarielle considère la Caisse sous différents angles, notamment :
Évaluation à groupe ouvert : L’évaluation actuarielle de 2023 a abouti à un taux de cotisation requis de 21,4 % de la rémunération admissible pour financer adéquatement le régime de retraite, ce qui équivaut à un excédent actuariel de 0,68 % de la rémunération admissible. Le graphique suivant présente les résultats historiques et la manière dont la Caisse a cherché à maintenir son excédent/déficit à +/- 2 % autour du taux de cotisation actuel de 23,7 % de la rémunération admissible.
Évaluation à groupe fermé : L’évaluation de 2023 a abouti à une évaluation comptable fermée du passif au titre des prestations constituées de 83,151.2 millions de dollars américains, contre une valeur actuarielle des actifs de 92,322.9 millions de dollars américains. Cela équivaut à un ratio de capitalisation de 111,0 %, dont les ratios de capitalisation historiques sont résumés ci-dessous. Cela signifie que si tou.te.s les participant.e.s quittaient immédiatement leur emploi, la Caisse devrait être en mesure de verser sans difficulté toutes les prestations futures prévues.
Tous les quatre ans, la Caisse réalise une étude de gestion actif-passif (ALM) avec l’aide d’un cabinet de conseil externe spécialisé. Cette étude évalue l’impact des décisions clés en matière d’investissement et de solvabilité sur la situation financière et la performance à long terme de la Caisse. L’un des principaux objectifs de l’étude est de recommander des allocations d’actifs stratégiques susceptibles d’améliorer les perspectives financières à long terme de la Caisse.
L’étude ALM de 2023 a envisagé différents scénarios futurs, notamment des scénarios intégrant le risque climatique. Le Comité mixte a constaté que, dans un scénario de référence avec une croissance modérée et une allocation d’actifs appropriée, la Caisse devrait toujours s’attendre à ce que le taux de cotisation actuel soit suffisant pour assurer le maintien des prestations futures. L’étude ALM fournit des informations cruciales au Bureau de la gestion des placements de la Caisse pour élaborer sa future allocation d’actifs stratégique, en mettant l’accent sur la gestion continue des risques afin d’assurer la viabilité à long terme de la Caisse. La précédente étude ALM de 2019 est disponible ici.
Politique de financement
La Caisse dispose également d’une politique de financement, approuvée par le Comité mixte. La politique de financement de la CCPPNU vise à garantir que les obligations de la Caisse envers les bénéficiaires puissent être honorées à long terme. Cette politique définit les méthodes, les processus et les objectifs utilisés pour surveiller la situation de financement et les risques associés. Ces études et autres questions actuarielles de la Caisse sont appuyées.