La Caisse a reçu des questions de participant.e.s, de retraité.e.s et de bénéficiaires concernant sa stabilité en période d’incertitude. Tous les clients peuvent être assurés que la Caisse demeure solide financièrement et que leurs prestations de la Caisse commune des pensions du personnel des Nations Unies sont garanties. Les questions et réponses suivantes ont été compilées pour expliquer la situation actuelle de la Caisse.

Quel serait l’impact sur la solvabilité de la Caisse si un grand nombre de participant.e.s quittaient la Caisse sans qu’aucun.e nouveau/nouvelle participant.e ne s’y joigne ?

Ceci ne devrait pas avoir d’impact significatif sur la solvabilité de la Caisse.

La Caisse évalue formellement sa solvabilité au moyen :

• d’une évaluation actuarielle réalisée tous les deux ans ; et
• d’une évaluation actuarielle réalisée tous les deux ans ; et

Dans le cadre de ces études, la Caisse envisage plusieurs scénarios, dont un scénario de baisse du nombre de participant.e.s. Ces études montrent que la solvabilité de la Caisse n’est pas particulièrement sensible à l’évolution du nombre de participant.e.s. Cela s’explique par le fait que la Caisse ne dépend pas excessivement des cotisations futures pour financer les prestations déjà accumulées.

Quelle est la probabilité que la Caisse soit toujours en mesure de verser ma pension à vie ?

La capacité de la Caisse à verser des prestations est la priorité absolue du Comité mixte, qui avait précédemment déclaré que la Caisse « n’est pas très disposée à prendre le risque de perdre sa viabilité à long terme et de ne pas être en mesure de respecter ses engagements financiers à long terme ».

Sur la base des résultats de la dernière évaluation actuarielle (au 31 décembre 2023) et de l’étude de gestion actif-passif (AGP) de 2023, la Caisse est confiante dans sa capacité à verser toutes les prestations futures.

Que se passerait-il si la Caisse n’était pas en mesure d’atteindre les rendements des investissements nécessaires à sa pérennité ?

La Caisse dispose de plusieurs mécanismes pour suivre, mesurer et gérer sa viabilité future à long terme (au-delà de 30 ans). L’étude ALM, généralement réalisée tous les quatre ans, constitue un outil essentiel. Cela permet à la Caisse d’envisager divers scénarios et la répartition optimale des actifs afin de maximiser le rendement des investissements avec le niveau de risque souhaité. Il est important de souligner que, historiquement, la Caisse a systématiquement généré un taux de rendement réel bien supérieur au taux utilisé dans l'évaluation actuarielle.

Si la Caisse devait subir plusieurs années d’évaluations actuarielles faisant état d’un déficit, il commanderait des études ALM supplémentaires afin d'identifier une stratégie d’investissement pour gérer ce risque.

Quel serait l’impact d’une forte baisse des marchés financiers sur la solvabilité de la Caisse ?

La Caisse investit dans un portefeuille d’actifs diversifié afin de maximiser le rendement tout en maintenant un niveau de risque acceptable. Cela implique inévitablement d’investir dans des actifs susceptibles de fluctuer ponctuellement. Cependant, l’accent reste mis sur le rendement des investissements à long terme. L’expérience montre que la Caisse a systématiquement atteint le taux de rendement minimum requis, même après plusieurs crises sur plus de sept décennies.

Si l’actif de la Caisse subit une baisse au moment d’une évaluation actuarielle, il est possible que la solvabilité déclarée soit plus faible, voire déficitaire. Néanmoins, la solvabilité de la Caisse est évaluée sur une période plus longue et non pas uniquement à partir des résultats d’une seule évaluation actuarielle. Les chocs à court terme n’affectent pas la capacité de la Caisse à honorer ses engagements.