Ces exclusions s'appliquent à toutes les entreprises qui fabriquent ou sont impliquées dans :
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que l'industrie du tabac coûte au monde plus de huit millions de vies humaines chaque année. Si les effets négatifs du tabac sont largement reconnus, l'agence signale également les conséquences négatives du tabac sur l'environnement. Outre les coûts humains, on estime que 600 millions d'arbres, 200 000 hectares de terres, 22 milliards de tonnes d'eau et 84 millions de tonnes de CO2 sont utilisés chaque année pour la production de tabac (source).
La majeure partie du coût environnemental est supportée par les pays à revenu faible et intermédiaire, où l'eau et les terres agricoles sont utilisées pour faire pousser des plants de tabac au lieu de servir à la production de denrées alimentaires, dont le besoin est souvent criant.
Conformément à la convention-cadre de l'OMS pour la lutte antitabac, la Caisse exclut tout investissement dans :
Dans sa dernière déclaration sur le rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), le Secrétaire général, António Guterres, a appelé à une transition urgente vers les énergies renouvelables et à une augmentation considérable des investissements dans l'adaptation et le renforcement de la résilience face à l'aggravation des impacts climatiques.
En tant que membre de la Net-Zero Asset Owner Alliance (NZAOA), la Caisse s'est engagée à faire passer son portefeuille à des émissions nettes de GES de zéro d'ici 2050 afin de s'aligner sur un scénario d'augmentation de la température mondiale de 1,5°C. Selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE), pour atteindre cet objectif et s'aligner sur l'Accord de Paris, il ne devrait y avoir aucun investissement dans de nouveaux projets d'approvisionnement en combustibles fossiles ni dans de nouvelles centrales à charbon. Compte tenu de la forte pression exercée par les décideurs politiques et la société civile concernant les risques liés au changement climatique et du soutien accru des entreprises à l'échelle mondiale, les combustibles fossiles deviennent des actifs échoués, dont la valeur à long terme est fortement diminuée. Par conséquent, l'objectif d'assurer la viabilité à long terme des investissements de la Caisse des pensions des Nations unies n'est plus compatible avec l'investissement dans les combustibles fossiles.
Les exclusions de la Caisse s'appliquent à
Les entreprises de combustibles fossiles qui ont commencé à faire évoluer leur modèle d'entreprise vers une économie à faible émission de carbone et qui prévoient de poursuivre dans cette voie pour atteindre des accords internationaux tels que l'Accord de Paris sont considérées comme des entreprises en transition pouvant être investies.